Image 1 of 1
Pages 36/37_La contrebasse de Guise_Photographies Eric Larrayadieu_Texte Philippe Lacoche_Diaphane éditions_2007.jpg
De 1859 à 1884, Jean-Baptiste André Godin bâtit à Guise (Aisne), à proximité de son usine de poêles en fonte, une cité de 2 000 habitants : le Familistère.
Ce « Palais social » est l’une des plus ambitieuses expérimentations sociales du monde industrialisé. Le Familistère est une interprétation critique originale du phalanstère de Fourier : une utopie réalisée unique qui fonctionna jusqu’en 1968 sous le régime d’une association coopérative du capital et du travail.
Le Familistère se distingue radicalement des cités ouvrières. Il ne repose pas sur le principe du logement individuel mais sur celui de l’habitat collectif. À Guise, pas de château du patron, de maisons d’ingénieur ou de contremaître. Un même palais abrite les appartements du fondateur, de l’institutrice ou du mouleur. Chacun qui le souhaite s’y loge selon ses besoins. Tous sont locataires et jouissent des mêmes services.
Dans le Palais du travail, les familles ne trouvent pas le « logement minimum » mais l’habitation pourvue des « équivalents de la richesse ». Avec la fondation de l’Association coopérative du capital et du travail en 1880, le Familistère devient la propriété commune de ceux qui y travaillent et y habitent. Il est conçu comme un moyen d’émancipation collective.
Extraits de "La contrebasse de Guise"
Photographies Eric Larrayadieu
Texte Philippe Lacoche
Éditions Les Imaginayres/Diaphane
Parution : Avril 2007
16×16 cm
17 photographies
60 pages
ISBN978-2-914416-29-0
Ce « Palais social » est l’une des plus ambitieuses expérimentations sociales du monde industrialisé. Le Familistère est une interprétation critique originale du phalanstère de Fourier : une utopie réalisée unique qui fonctionna jusqu’en 1968 sous le régime d’une association coopérative du capital et du travail.
Le Familistère se distingue radicalement des cités ouvrières. Il ne repose pas sur le principe du logement individuel mais sur celui de l’habitat collectif. À Guise, pas de château du patron, de maisons d’ingénieur ou de contremaître. Un même palais abrite les appartements du fondateur, de l’institutrice ou du mouleur. Chacun qui le souhaite s’y loge selon ses besoins. Tous sont locataires et jouissent des mêmes services.
Dans le Palais du travail, les familles ne trouvent pas le « logement minimum » mais l’habitation pourvue des « équivalents de la richesse ». Avec la fondation de l’Association coopérative du capital et du travail en 1880, le Familistère devient la propriété commune de ceux qui y travaillent et y habitent. Il est conçu comme un moyen d’émancipation collective.
Extraits de "La contrebasse de Guise"
Photographies Eric Larrayadieu
Texte Philippe Lacoche
Éditions Les Imaginayres/Diaphane
Parution : Avril 2007
16×16 cm
17 photographies
60 pages
ISBN978-2-914416-29-0
